Évènements  12.10.25

Actualités d’Arthur Dujols-Luquet, deuxième lauréat de la bourse de la Fondation Zao Wou-Ki aux Beaux-Arts de Paris

Diplômé de l’école des Beaux-Arts de Paris en 2023, Arthur Dujols-Luquet est lauréat en 2024 de la 2e édition de la bourse de la Fondation Zao Wou-Ki, issue d’un partenariat avec les Beaux-Arts de Paris, qui consiste en l’attribution de 4 bourses par an, destinées à favoriser les parcours artistiques d’étudiantes et diplômées françaises et chinoises des Beaux-Arts de Paris et de la China Academy of Art de Hangzhou.

Ce soutien financier lui a permis de réaliser un projet post-diplôme consistant en une résidence de dix mois à Hangzhou.

« Sur les sentiers de nos pas »
Court-métrage, numérique, 30’21”, 2025

« Sur les sentiers de nos pas » est le développement cinématographique des Entrailles du printemps, performance écrite en 2021. Il s’agit d’un film expérimental à mi-chemin entre la poésie, le documentaire et l’essai.

Tourné à Hangzhou en Chine où l’artiste a vécu 10 mois durant son séjour, ce film se propose de dresser le portrait d’une ville autant que d’une époque tant par son passé que dans ses développements. Le portrait est petit à petit révélé par la lente traversée introspective d’une figure qui sillonne sans fin notre temps et nos espaces.

Ainsi, « Sur les sentiers de nos pas » invite à plonger dans l’intériorité de cette figure ambulante en proie à une lutte double, externe par l’épreuve de sa course, interne par sa confrontation avec ses contradictions : comment exister en un tel monde ?

Les œuvres de Hans Hartung, Zao Wou-Ki et Maria-Helena Vieira da Silva dans la salle Abstractions au Musée d’art moderne de Paris. Photo Y.H. Droits réservés<br />

Par ailleurs d’Arthur Dujols-Luquet explore par une approche pluridisciplinaire les tensions entre quotidien et imaginaire, le corps et l’espace, par des formes allant de la performance au dessin en passant par le texte.

Il créée notamment en collaboration avec JiaYa Cheng, artiste chinoise, la performance en duo « A cup of Tea », dans laquelle ils mettent en scène un dysfonctionnement des gestes de tous les jours – manger, saluer, servir le thé – qu’une absurdité peu à peu gagne, révélant nos déconnexions avec le quotidien.

Les œuvres de Hans Hartung, Zao Wou-Ki et Maria-Helena Vieira da Silva dans la salle Abstractions au Musée d’art moderne de Paris. Photo Y.H. Droits réservés<br />

 « A cup of Tea »  Performance, 30 min, 2025
Co-création et interprétée avec JiaYa Cheng

La série « Des visages vus » capte, à travers 71 portraits réalisés en Chine, l’intensité fragile des présences rencontrées et l’épaisseur sensible des apparences. « Un visage est une question. […] c’est ce genre d’intrigue qui démarre finalement d’un sentiment, et qui tire sa puissance d’une sensation plus que d’une idée ».

Dessin tiré de la série « Des visages vus »

Série de 71 portraits – dimensions variables, stylo, mine de plomb, ecre, 2024-2025

Les œuvres de Hans Hartung, Zao Wou-Ki et Maria-Helena Vieira da Silva dans la salle Abstractions au Musée d’art moderne de Paris. Photo Y.H. Droits réservés<br />

Enfin, avec la « Block Series », il transpose dans une série de peinture à l’encre de Chine la saturation des paysages urbains chinois, où plots et flux régulés contrastent avec les respirations possibles du vide.

Les œuvres de Hans Hartung, Zao Wou-Ki et Maria-Helena Vieira da Silva dans la salle Abstractions au Musée d’art moderne de Paris. Photo Y.H. Droits réservés<br />

« Spherical Block 1 – The Moon »
Encre de chine sur papier, 120 x 86 cm, 2025

Les œuvres de Hans Hartung, Zao Wou-Ki et Maria-Helena Vieira da Silva dans la salle Abstractions au Musée d’art moderne de Paris. Photo Y.H. Droits réservés<br />

« Ce n’est jamais qu’une ligne »
Encre de chine sur papier, 90 x 70 cm, 2025

Ensemble, ces œuvres tissent aux environnements habités une recherche sensible sur la relation du corps, du regard et de l’imaginaire.