Vue de l’exposition, Photo: Dan Leung ; courtesy M+, Hong Kong / Photo sur le mur : François Walch  © ADAGP 2025

Exposition en cours  13.12.25 – 03.05.26

Zao Wou-Ki. Master Printmaker

Zao Wou-Ki : Master Printmaker

Le M+, à Hong Kong, présente jusqu’en mai 2026 l’exposition monographique « Zao Wou-Ki : Master Printmaker ». Cette exposition est la première grande rétrospective en Asie consacrée aux œuvres graphiques de Zao Wou-Ki. Près de 180 œuvres de la collection du M+ sont présentées, essentiellement des estampes et des livres de bibliophilie issues du don important au M+ par Madame Françoise Marquet-Zao en 2024. L’exposition comprend également une cinquantaine de peintures, estampes, livres et œuvres sur papier prêtés par des musées et des collections privées d’Europe et d’Asie.

Les œuvres de Hans Hartung, Zao Wou-Ki et Maria-Helena Vieira da Silva dans la salle Abstractions au Musée d’art moderne de Paris. Photo Y.H. Droits réservés<br />

Vue de l’exposition Photo: Dan Leung ; courtesy M+, Hong Kong

Sous le double commissariat du Dr Wu Mo, conservatrice de la collection Sigg au M+ et de Yann Hendgen, directeur artistique de la Fondation Zao Wou-Ki, l’exposition retrace la pratique de l’estampe de Zao Wou-Ki, de 1949 à 2000 et montre comment l’estampe a constitué une dimension essentielle de son art, caractérisée par une expérimentation continue de différentes techniques et styles.

Dès ses premières tentatives en 1949, rapidement après son arrivée à Paris, Zao Wou-Ki a maîtrisé diverses techniques d’impression, une pratique qu’il a maintenue tout au long de sa carrière. L’exposition retrace l’évolution esthétique et technique de Zao Wou-Ki dans les différents domaines de la gravure et de la lithographie, et montre leurs liens avec ses peintures à l’huile et ses encres de Chine. 

Grace à une scénographie chronologico-thématique, le public découvre ses premières œuvres figuratives puis celles inspirées par Paul Klee et les signes archaïques chinois. Rapidement l’exposition montre le plaisir de l’artiste pour la pratique expérimentale de la gravure et le dialogue que l’artiste met en place entre son travail graphique et ses peintures. Elle met également en lumière ses estampes réalisées pour des livres de bibliophilie de poètes modernes français de renom, illustrant ainsi ses relations avec les cercles littéraires français, Henri Michaux, André Malraux, Léopold Sédar Senghor, Roger Caillois ou encore René Char.

Les œuvres de Hans Hartung, Zao Wou-Ki et Maria-Helena Vieira da Silva dans la salle Abstractions au Musée d’art moderne de Paris. Photo Y.H. Droits réservés<br />

Vue de l’exposition. Photo :  Fondation Zao Wou-Ki ; En vitrine : Roger Caillois (texte) et Zao Wou-Ki (lithographies), À la gloire de l’image et Art poétique, 1977 © ProLitteris 2025

L’exposition examine enfin le rôle des estampes de Zao Wou-Ki qui ont facilité la diffusion de ses œuvres, le positionnant comme une figure interculturelle dans le paysage artistique d’après-guerre en Europe, en Asie et aux États-Unis.

La donation significative de Françoise Marquet-Zao, a permis la réalisation de cette exposition. En plus d’un grand nombre d’estampes de 1949 aux plus récentes des années 2000, d’exemplaires rares de livres de bibliophilie, a aussi fait entrer dans les collections du M+, des états intermédiaires de gravures et de lithographie permettant de comprendre ces techniques et le processus créatif de l’artiste. L’exposition « Zao Wou-Ki : Master Printmaker » en présentant un très large panel de cette donation, complété par quelques œuvres données par Sin-May Roy Zao ainsi que des prêts de musées et de collections privées d’Asie et d’Europe, est un vibrant hommage à Zao Wou-Ki, qui fut professeur invité pour un semestre à la New Asia Art School of Hong Kong en 1958.

Les œuvres de Hans Hartung, Zao Wou-Ki et Maria-Helena Vieira da Silva dans la salle Abstractions au Musée d’art moderne de Paris. Photo Y.H. Droits réservés<br />

Vue de l’exposition. Estampes de Zao Wou-Ki © ProLitteris 2025 ; Photo: Dan Leung ; courtesy M+, Hong Kong