L’artiste d’origine chinoise Zao Wou-Ki a passé la majeure partie de sa vie à Paris où il a créé une peinture abstraite qui relie l’Est et l’Ouest ; ces dernières années, il a battu des records d’enchères en ventes publiques et conquis le marché de l’art moderne asiatique. (…)

Jusqu’à l’émergence dans les années 1990 de personnalités comme Ai Weiwei, Cai Guo-Qiang, Xu Bing et Huang Yong Ping – qui ont toutes passé des années en occident – aucun autre artiste chinois d’après-guerre n’avait acquis une plus grande renommée internationale. (…)

Zao [Wou-Ki] lui-même ne considérait pas la peinture orientale et occidentale de manière séparée, mais comme des formes de peinture comparables qu’il cherchait à fusionner pour former un langage universel. Quel que soit son statut en Occident, avec les collectionneurs asiatiques alimentant sa montée en flèche sur le marché, la place de Zao Wou-Ki dans l’histoire de l’art est assurée.